WordPress a sa place dans la liste des CMS en ligne car il existe une version « online » : sans rien à installer. A vrai dire, c’est en 2005 que WordPress a sorti une version hébergée de son logiciel libre mais c’est seulement aujourd’hui que nous l’avons testé car les publicités récentes à ce sujet nous ont intriguées (domaine gratuit pendant un an). Comment fonctionne le CMS en ligne WordPress ? Est ce qu’il y a une grosse différence avec le logiciel libre à installer soi-même ? Combien coûte la création d’un site avec wordpress.com ? Découvrez notre test de création de site avec WordPress ainsi que notre avis à ce sujet
C’est la mise à jour récente de l’outil de création de page et d’article (appelé Gutenberg) qui nous a mis la puce à l’oreille. Découvrez notre test de Gutenberg. En effet, WordPress a opté pour un pagebuilder à la manière des CMS en ligne, qui ont pour vocation de s’adresser à un public plutôt débutant. Nous avons donc créé un compte sur wordpress.com pour essayer de créer un site et voir combien ça coûte.
Création du compte et du site
Comme pour la plupart des CMS en ligne, la création du site démarre par le choix du thème et au choix de l’adresse URL (c’est l’adresse à laquelle sera visible votre site). Méthode originale, WordPress.com me demande à quoi va servir mon site en me posant quelques questions puis en me demandant un mot clé : ça permet de proposer un thème et une adresse libre. Par défaut, WordPress propose d’acheter un domaine mais il est possible de sélectionner une adresse gratuite en wordpress.com. C’est parti pour la création d’un site d’info sur une randonnée avec rando326245034.wordpress.com (je précise que je n’ai pas pu vraiment choisir l’adresse)
Combien ça coûte ?
Peu de chose sont gratuites sur internet, sauf des versions gratuites d’outils de création de sites ! C’est le cas avec e-monsite qui possède une excellente version gratuite mais avec des pubs, avec CMONSITE qui lui propose une version gratuite limitée ou SiteW qui propose une version gratuite limitée avec publicité. WordPress.com propose aussi une version gratuite et différentes versions payantes, adaptées soit aux blogs, soit aux sites d’entreprise
- Version Gratuite : site en wordpress.com + avec pub (discrète dans le footer, vers wordpress.com)
- Version Blogger : 36 euros par an, avec un domaine en .blog + assistance e-mail
- Version Personnel : 60 euros par an avec un domaine libre + assistance e-mail et chat
- Version Premium : 96 euros par an, avec un domaine libre + thème illimité
Tenu par la main
J’ai choisi le plan « Gratuit » et je bascule sur l’interface de création de site : le backoffice. Il ne ressemble pas vraiment au backoffice que l’on peut avoir l’habitude d’utiliser quand on installe WordPress dans sa version « logiciel libre ».
J’ai toujours aimé le fait de pouvoir gérer ses contenus à la fois depuis le backoffice mais aussi en naviguant sur le site web et en cliquant sur la barre du haut pour modifier la page, c’est le cas avec la version SaaS de wordpress
Gutenberg, l’outil de création de page
Nous l’avions déjà spoilé dans l’intro, mais WordPress a déployé un nouvel outil de création de page dans sa version 5.1.1. L’outil permet de créer un article ou une page en ajoutant des blocs, c’est très intuitif pour un public débutant et je dois bien avouer qu’en tant qu’utilisateur quotidien de WordPress, ça me fait gagner du temps également ! Ajouter des blocs, scindez les en colonne puis ajoutez le contenu que vous voulez dedans (texte, image, vidéo, tableau, code etc…)
Thèmes graphiques
Le choix du thème sur le marketplace
Comme le marketplace des extensions, celui des thèmes est tout simplement infini sur wordpress. Mais sur le CMS en ligne, vous êtes limité à 12 thèmes gratuits (c’est déjà pas mal) et une soixantaine de thèmes payants (entre 39 et 125 euros). La recherche d’un thème se fait soit par sujet (blog, art), soit par style recherché (avec une colonne à droite, avec 3 colonnes etc…)
La personnalisation d’un thème
Pour le coup, ça ressemble vraiment à du wordpress. On accède à un ensemble de paramètres prédéfinis modifiables : c’est très light, on peut choisir une déclinaison de couleur mais pas vraiment avoir la main sur la modification de tel ou tel paramètres
Ce qui est brouillon par contre sur wordpress, c’est de pouvoir modifier du contenu dans la partie « personnalisation », en terme d’éducation du webmaster ce n’est pas ce qu’il y a de mieux (modifier le titre de son site au même endroit que le CSS, je trouve ça décalé)
Peu de paramètres modifiables mais ce n’est rien à partir du moment où on peut mettre les mains dans le CSS. Ce n’est pas forcément donné à un webmaster débutant mais ce n’est pas non plus très compliqué à comprendre. Le souci, c’est que ce n’est pas possible en version gratuite, il faut min avoir souscrit à un plan Premium (96 euros par an)
Les extensions du CMS wordpress
Quand on pense à WordPress, on pense bien sûr à l’immense place de marché sur laquelle on peut trouver des extensions gratuites ou payantes. Il y a à peu près une extension pour tout faire, on cherche une extension comme on fait ses courses : bien sûr, il y a des avantages à pouvoir faire à peu près tout ce qu’on veut mais cela présente aussi des contraintes (notamment si l’extension n’est plus maintenue à jour par son développeur).
Sur le CMS libre, il n’est pas possible d’utiliser des extensions si on ne passe pas au minimum en version « business », à savoir 25 euros par mois, soit 300 euros par an.
Et en terme de référencement ?
Difficile à évaluer en version gratuite car il n’est pas possible d’installer la moindre extension. Sur la version « logciel libre », nous utilisons YOAST mais ici, rien ne permet d’accéder à la modification d’un title ou d’une description. L’outil Gutenberg est relativement bien fait et permet d’ajouter facilement dans sa page du contenu structuré, de faire des liens, de respecter les règles de base en matière de SEO. Cependant, le code généré est très lourd, à voir avec un test plus profond
WordPress étant nativement un outil de création de blog, il est possible de créer des articles pour diffuser des news sur son site, recevoir des commentaires, trier ses contenus avec des tags ou dans des catégories.
Les autres points de WordPress SaaS
- Espace de stockage en version gratuite : 3 Go
- Possibilité d’importer du contenu via un fichier XML
- une page statistiques qui vaut ce qu’elle vaut, on conseille d’utiliser Analytics
- la possibilité d’ajouter d’autres webmasters, même en version gratuite (dans l’onglet « personnes)
Avez vous testé la version CMS en ligne de WordPress ? Qu’en pensez vous ? Découvrez ici tous nos tests d’outils en ligne pour faire un site